Baisse temporaire ou non du niveau piézométrique (cf. niveau piézométrique) d’une nappe du fait d’une modification naturelle ou artificielle (prélèvement, diminution de l’alimentation, mise en communication d’aquifères).
Site web des Agences de l’eau : www.lesagencesdeleau.fr.
Établissements publics de l’État, les agences de l’eau ont pour mission de contribuer à améliorer la gestion des ressources en eau et à protéger les milieux aquatiques à l’échelle de leur bassin. Leurs ressources proviennent de la perception de redevances sur les prélèvements et la pollution des eaux. Les agences de l’eau apportent des aides financières aux actions d’intérêt commun. Leur action porte sur un bassin hydrographique (cf. bassin hydrographique).
Formation géologique, continue ou discontinue, contenant de façon temporaire ou permanente de l’eau mobilisable, constituée de roches perméables (formation poreuses ou fissurées) et capable de la restituer naturellement ou par exploitation (drainage, pompage,…).
60% de l’eau potable distribuée en France provient des nappes souterraines.
Ensemble des équipements, des services et des actions qui permettent, en partant d’une eau brute, de produire une eau conforme aux normes de potabilité en vigueur, distribuée ensuite aux consommateurs. On considère 4 étapes distinctes dans cette alimentation :
L’altitude est l’élévation verticale d’un lieu ou d’un objet par rapport à un niveau de base.
L’altitude est aussi une grandeur qui exprime un écart entre un point donné et un niveau moyen. Sur terre, ce niveau est le plus souvent le niveau de la mer (ou « niveau zéro »). Les sommets sont associés à une altitude, calculée par divers moyens indirects (géodésie, triangulation). Elle possède un référentiel.
Volume d’eau alimentant une nappe souterraine sur une durée donnée. Ce sont principalement les précipitations qui alimentent les eaux souterraines (cf. infiltration efficace).
Les nappes libres se rechargent assez rapidement à chaque épisode pluvieux. La remontée des niveaux d’eau et les épisodes pluvieux s’observent sur une courbe piézométrique. La réalimentation des nappes intervient juste après la saturation des sols en eau, par infiltration directe des eaux de pluies au niveau des zones d’affleurement.
La recharge d’un aquifère captif est par contre beaucoup plus lente. Les épisodes pluvieux ne sont pas ou peu visibles sur la courbe piézométrique. La remontée des niveaux est fonction de l’éloignement de l’affleurement (temps plus long de transport dans le sol et les roches), des échanges locaux entre nappes, …
Agence Régionale de Santé (ex DDASS).